Dessin : N°1 modèle vivant
Dessin : N°1 modèle vivant
Sculpture : L'atelier du Nil aux Beaux-Arts à Angoulême
Sculpture : L'atelier du Nil aux Beaux-Arts à Angoulême
Email sur cuivre : champlevé
Email sur cuivre : champlevé
Gravure : La basilique Saint-Marc, Venise
Gravure : La basilique Saint-Marc, Venise
Aquarelle : modèle vivant
Aquarelle : modèle vivant
Photographie : compositions, N°1
Photographie : compositions, N°1
Au café : N°1 Albi
Au café : N°1 Albi
Poissons : N°1 L'aquarium
Poissons : N°1 L'aquarium
Ève : Ève sur le côté
Ève : Ève sur le côté
Architecures : La tour de Pise
Architecures : La tour de Pise
Voyage : Rome, le Colisée
Voyage : Rome, le Colisée
Venise : Le Carnaval
Venise : Le Carnaval
Pompéi :
Pompéi :
La Grande Traversée : Saint Martin sur le bateau à la marina
La Grande Traversée : Saint Martin sur le bateau à la marina

Le Dessin à l'encre de Chine et à la plume

Les carnets de dessins sont pour moi comme un livre de bord où je consigne, je laisse une trace des instants que j'ai vécu. Je fixe des personnes, des objets ... qui m'entourent, sur le papier.

Je ne peux pas parler de structuration du dessin. Je dessine d'une manière intuitive : je ne regarde pas, ou très peu, la feuille sur laquelle je dessine. Je suis le contour du modèle avec les yeux, pendant que la main transcrit ce que je vois à la manière d'un sismographe. Ceci demande une concentration très forte : j'oublie le monde qui m'entoure et je porte toute mon attention  sur ce que mon oeil focalise pour le reporter sur le papier.

J'utilise la plume à dessin comme outil. La façon de tenir le porte-plume me permet d'obtenir un trait très fin où très large. L'encre quant-à elle, ne permet pas l'erreur, car je ne fais pas de croquis préparatoire : je ne peux pas revenir sur le trait ou effacer, d'où la spontanéité du dessin. Je ne dessine pas de mémoire car j'ai besoin de la relation avec le modèle, c'est-à-dire de son contact direct, à vue.